Début d’après-midi.
Le son en réglage sur les scènes.
Électrons libres égarés
au centre d’un système nerveux.
Dans la foule éparse
qui attend, il se détache.
Grand sous sa capuche bleu délavé. Les pieds nus. Il
marche.
Mont analogue. Porte ouverte sur un monde parallèle, invisible.
Je
vois.
Vagabond des limbes.
Seuls au cœur du monde.
Seuls au cœur du monde.
Il descend sur la
plage, pose son sac de toile, lourd. Et s’allonge.
Bonnet de laine bleu marine
déroulé sur ses yeux. Bleus.
Je le regarde.
Longtemps.
Le monde n’existe
plus. Il dort.
Un jour, 2 nuits.
Deux.
Au milieu du désordre.
Nos chemins se
croisent.
Nos regards.
Touchés.
Nos corps se dépassent.
Nos routes s’éloignent.
Il se retourne.
J’aurais dû.
Ou peut-être pas.
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