Peu à peu, je sors de l’engourdissement d’un trop long
sommeil. Il fait toujours froid pourtant… mais la pluie n’est plus. L’orpailleur
est de retour sur
la baie : l’eau salée renvoie ses paillettes d’or au velouté cobalt du
ciel.
À l’abri de la bise sibérienne, le sang, sous la peau, retrouve
son chemin parmi les vaisseaux. Les rouages se dégrippent et la mécanique des
méninges s’enclenche enfin…
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Souviens-toi
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