mardi 6 novembre 2012

- La petite maison dans la presqu'île -


   8h00, Pare-brise gelé... ça commence bien. "M'en fiche, 'prends pas la voiture", me dis-je avant de me laisser engloutir par les mailles de mon gros pull. Café chaud, cerveau engourdi, réveil difficile. Le poêle s'est endormi, lui. Le nez rouge, les yeux qui piquent et les bouts de doigts bleuïs, l'Ami Ricoré te souhaite la bienvenue dans un automne qui sent l'hiver bien précoce...

   09h00, atelier menuiserie ou comment-vais-je-construire-un-meuble-de-salle-de-bains-sans-aucun-bout-de-bois-d'équerre... Bonne question...

   11h30, toujours pas de réponse.

   12h15. Je sors de la traitrise d'un trou temporel. Ceci expliquant 3/4h sans nouvelle action. J'ai faim. ça tombe bien, le chou-fleur est cuit.

   13h30, le paquet de AïePépito est fini. Je n'ai plus d'excuse,le meuble au pied bot m'attend en-haut... et pourtant... pourtant, le soleil brille dehors... je lui mets un petit coup de colle, un coup de maillet, un coup de serre-joint et clopine. Tant pis, on se lavera les dents dans l'évier de la cuisine encore une semaine...

   14h30, le jardin est chaud, la boue sèche au soleil, il est temps d'aller fendre du bois. Hey ho, hey ho, la masse sur l'épaule et le coin entre les dents, j'enfile ma chemise canadienne et zallons préparer le bois pour l'hiver. Les nuits se font fraiches.

   17h30, le tas de bois est descendu de moitié. J'en ai fait des allumettes. Charles Ingalls a bien travaillé. La rosée a déposé son voile scintillant sur les feuilles du laurier, le nez de Rudolph a repris place au milieu de ma figure et de la fumée sort de mes naseaux... il est temps de rentrer.

   Le bois crépite dans le salon. Il fait bon. La soupe, posée sur le poêle, chauffe doucement.

   Trois poissons rouges et une respiration.

   On est bien.



2 commentaires:

Anonyme a dit…

belle idée ces petits poissons sur bocal rond dessiné sur un cube
daniele

Anonyme a dit…

tu n'indiques pas le temps de cuisson des poissons pourquoi grand pere